CHANSONNIERS EN 2 TEMPS, 2 CASSETTES ET 5 MEMBRES.
Si j’en parle à nouveau c’est surtout parce qu’on m’en parle et qu’on m’a demandé des précisions sur LES DÉBARDEURS notamment sur les dates concernant leurs enregistrements.
C’est vrai que j’ai totalement oublié de dater ces évènements.
La carrière artistique des DÉBARDEURS est très courte mais se résume en 2 temps, 2 périodes, la première de 1980 à1981, la deuxième de 1987à 1988. Ils se produiront essentiellement dans des auberges, cafés, restaurants en Drôme et en Ardèche nord , avec une escapade en Haute Loire en 1988. Durant la première période ils enregistreront une première cassette (1980) qui se présente sous le titre LES DÉBARDEURS en sous-titre « variétés ardéchoises avec Aimé, Claude, Gaston, Robert » et, au cours de la seconde période, enregistreront une deuxième cassette (1987) sous le titres LES DEBARDEURS CHANSONNIERS ARDÉCHOIS, en sous-titre : « C’était veillée » Le terme « chansonniers ardéchois » est celui qui qualifiait le mieux leurs prestations et qui leur permettait d’utiliser des chansons existantes dans la mesure où les textes étaient parodiques, caricaturaux voire burlesques (1) Aujourd’hui les chansonniers ont pratiquement disparus, remplacés par des humoristes qui se moquent allègrement des politiques ou autres « vedettes » de l’actualité comme par exemple : Laurent Gerra, Bernard Mabille, Jacques Mailhot, Sandrine Sarroche, Anne Roumanoff.
Les 4 membres d’origine sont Aimé Meyrand, ,Robert Sassolas, Gaston Pouenard et Claude Aimedieu (tous, sauf Claude, de Sarras et Éclassan, Ardèche) qui sera remplacé en deuxième période par votre serviteur (de St Vallier, Drôme) comme je l’ai raconté dans mes précédents messages (voir : LE CINQUIEME ELEMENT)
On trouvera ci-dessous les photos des pochettes des cassettes 1 & 2.
(1) La chanson LE COCHON ARDECHOIS , paru sur la première cassette, en est le parfait exemple car elle décrit la visite de Giscard d’Estaing avec tous ces ministres en Ardèche , venus déguster un cochon ardéchois. C’était l’époque où Giscard allait rendre visite à quelques familles modestes, époque aussi où il était de tradition dans chaque famille ardéchoise de « sacrifier » un cochon…